11 septembre VALENCA / PORRINO 24 km
Réveil à 6h30 mais ce matin ce sont les canards qui nous réveillent. Comme d’habitude le temps de se préparer, faire le petit-déjeuner et le prendre nous partons pour 8H. Il fait frais. Nous descendons sur le pont le long des remparts de la citadelle. C’est un pont Eiffel, y passent les piétons, les voitures et le train. Il fait environ 200m pour enjamber le Louro qui sépare le Portugal de l’Espagne. Il y a pas mal de pèlerins devant nous. A l’extrémité c’est l’Espagne, on y découvre les panneaux Espagnol, Européens, Douanes ; nous ne manquons pas de nous photographier à ce point frontalier. En Espagne c’est la ville de Tui qui jouxte la rivière et le pont. Tout de suite nous remarquons que ce n’est pas aussi propre, aussi entretenu qu’au Portugal. Une chose qui est typique du Portugal c’est l'absence de maisons abandonnées ne fussent que de quelques mois. Alors qu’en Espagne nous en avons la vue a 30m une maison abandonnée depuis des années. Quelques mètres plus loin nous pouvons descendre sur le bord du fleuve pour prendre des photos de la citadelle portugaise. Nous montons jusqu'à la cathédrale. Mais comme beaucoup de cathédrales et autres églises en Espagne, il faut payer pour la visiter. Nous prenons une photo de l’entrée et nous ne nous attardons pas. Sur la place outre les pèlerins il y a quelques vendeurs de souvenirs qui sont déjà actifs alors qu’il est à peine 9H. Nous reprenons notre chemin. Nous marchons, marchons, tant sur de la route que sur du chemin il n’est pas très accidenté.
Vers 13H nous pensions trouver un restaurant pour déjeuner mais les 2 sont fermés. A 50m nous trouvons une tienda, nous avons bon espoir de trouver quelque chose pour piqueniquer. Il y avait lien des produits mais la personne faisait également des repas simples, tortillas, saucisses, bocadillos, etc. Nous décidons de déjeuner ici. Après un petit tour a l’intérieur, nous constatons que le comité d’hygiène n’était pas passé depuis longtemps, mais la personne est sympathique. D’ailleurs plusieurs personnes s’arrêtent pour prendre de la nourriture, des bocadillos, etc. Nous sommes bien installés sur la terrasse, les plats ou bocadillos sont copieux et bons. Avec un petit dessert hélados ou fruits, sans oublié le café pour certains ; nous avons fait un très bon repas. Surtout que le cout par personne ressort à 7€.
Nous repartons tranquillement, nous rencontrons une personne qui parle français. Elle nous indique que nous allons arriver dans une zone commerciale/industrielle de plus de 2km et qu’il n’y a rien comme bar dans cet ensemble. Qu’il faut aller tout droit, que c’est au bout que l’on retrouve le fléchage du chemin. Nous y arrivons vite, c’est vraiment la zone décrite, en plein soleil, droite avec plein de poussière, il y a du commerce de roches de granit ou autres. Avec le petit vent chaud de face, a mi-chemin c’est difficile mais nous avançons nous avons encore de l’eau, ca ira. Outre les commerces/carrières de pierres, il y a surtout les stocks Citroën, surement de l’usine de Vigo. Et pleins d’autres commerces. Après 3/4h nous arrivons au bout, nous traversons les voies de chemin de fer par un pont métallique financé par l’Europe, ce n’est pas la première fois que nous voyons ce genre d’édifice en Espagne. De la il y a encore un bon km pour arriver a l’albergue.
Mais il y a surtout un petit restaurant /bar et nous ne pouvons résister à prendre un verre surtout du frais mais quelques uns vont pour le café. Nous en profitons pour remplir nos gourdes. En repartant je mets mon GPS pour arriver à l’albergue sans s’égarer. Nous passons devant une privée mais il n’y avait plus que 4 places. Le gardien nous en indique une autres a 500/600m. C est un hôtel mais il y a de la place, une chambre pour 6. En fait dans les chambres ils ont mis 4 ou 6 lits superposés. C’est bien pour nous, nous avons une salle de bains pour la chambre. Il y a des distributeurs de boissons chaud et froid, une grande pièce avec des tables. Nous faisons nos taches quotidiennes, allons prendre un verre au bar en bas pendant que la machine a laver tourne. Ensuite courses au supermercado de l’autre coté de la route pour le petit déjeuner. Je rentre avec les amplettes car j’ai pas mal de choses à faire, compte-rendu, comptes, téléphones et repos. Les autres vont se promener en ville. Vers 18h Claude D m’appelle, ils ont trouvé un restaurant en bordure de la rivière a 300m. Ils m’attendent. Je me rhabille et vais les rejoindre.
J’ai du me trompé de rue car j’ai fait plus d’un km mais j’ai vu de jolies maisons et une belle place garnie de palmiers. Je les rejoins en terrasse au bord de la rivière, c’est sympa. Nous commandons, plat et dessert, le service est un peu long. Nous revenons il fait presque nuit. J’avais remarqué en allant qu’il y avait un bâtiment au bord de la rivière mais en retrait de la route, à100m de notre hôtel, avec beaucoup de monde. Avec Claude D nous allons voir, c’est bien l’albergue municipale. Il n’y a pas vraiment d’inscription pour la trouver. Les pèlerins nous expliquent qu’ils ont pris le chemin bis à l’entrée de la zone industrielle. Ils n’ont pas eu la poussière et le soleil mais ont marché à l’ombre au bord de la rivière jusqu'à l’albergue. Dommage, mais nous sommes bien installé.