10 septembre RUBIAES / VALENCIA 22 km
Comme de coutumes, réveil à 6H30. Je vais faire ma toilette mais je ne trouve pas ma serviette je pense l’avoir oubliée hier soir sur le fil. Heureusement quelqu’un me l’avait mise sous le hangar elle était sèche alors qu’il y a beaucoup de rosée. Nous prenons un petit-déjeuner, il est vite fait pour moi car j’avais pris un peu de retard. Claude B était allé chercher des croissants.
Nous partons, Claude D traine ce matin et après 300m il s’aperçoit qu’il a oublié ses bâtons. Il y retourne et revient assez vite. Le rythme est lent ce matin c’est surement du aux efforts des jours précédents. Petites descentes et montées habituelles sont notre chemin mais rien à voir avec la veille. Claude B a retrouvé son rythme c’est plutôt moi qui peine un peu. Ce matin nous faisons la pause dans un parc en face d’une brasserie ou beaucoup de pèlerins s’arrêtait. Nous nous alimentons de barres de céréales et fruits secs avec de l’eau, nous pouvons y faire le plein. Nous continuons notre chemin. En cours de route nous passons a coté d’une superbe albergue avec une grande et belle terrasse, une piscine et de beaux bâtiments; le grand luxe, nous ne voyons pas le prix mais nous continuons. Vers midi nous cherchons un endroit pour pique-niquer. Nous arrivons dans une petite ville, nous voyons un restaurant mais il faut monter des marches. A 50m il y en a un autre, nous allons voir mais finalement nous revenons au premier. Nous prenons plusieurs plats. C’est bien, nous sommes en terrasse au soleil et il fait chaud.
Il doit nous rester 3km pour arriver à Valencia. Je mets mon GPS du téléphone. Nous suivons le chemin tant que nous voyons les flèches mais dans la ville nous nous fions au GPS. S’il nous emmène a coté de l’alberge, il nous dirige au plus court et le plus court ce n’est pas la bonne entrée. Alors que les autres ont suivi le fléchage, nous arrivons ensemble à l’albergue. Il y a une dizaine de pèlerins d’arrivés. Il y a de la place. C’est propre, bien mais il n’y a que 2 douches. Il y a une cuisine équipée. Nous ferons notre repas de ce soir. Après les taches quotidiennes nous allons faire un tour en ville, principalement sur la forteresse. La vielle ville est construite dans la forteresse. Il y a quelques cafés mais beaucoup de magasins de textiles et quelques cavistes pour le porto. Les habitations et les grands magasins sont à l’extérieur. Nous prenons un verre. Les femmes veulent acheter un Porto pour ce soir, nous allons dans la boutique à coté. Nous sortons de la forteresse pour faire les courses du soir et du petit déjeuner.
Pour ce soir ce sera des pates à la carbonara, spécialité de Claude B. En rentrant nous commençons les préparatifs, pendant que les pates cuisent nous dégustons le Porto. Il est très bon. Alors que l’eau boue, le feu s’arrête et plus moyen de le rallumer. Comme notre eau est chaude et que les pates y étaient depuis 2mn en les laissant dans l’eau elles continue de cuire. Un groupe de jeunes à besoin des feux mais comme c’est en panne nous cherchons et en fait c’est un feu qui fait disjoncter. Donc il ne faut pas ce servir ce celui-ci défaillant. Ils se débrouillent et peuvent faire leur cuisine. Le repas fut très bon, après les pates un yaourt comme dessert termina le diner. Vaisselle et nous rejoignons notre chambre. Comme les matelas et oreillers sont en simili cuir, nous mettons nos t-shirts comme taie d’oreiller. Le local est frais je sors mon petit duvet.
Demain nous serons en Espagne.
