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30 Aout CARRION DE LOS CONDES-TERRADILLOS DE LOS TEMPLARIOS 26,6kms
Nuit bonne. Il parait que j’ai bien ronflé. Il y en avait un également qui faisait des apnées de sommeil. Claude D a très mal dormi. Il y un lavabo sans confort pour la toilette du matin, c’était déjà sommaire dans les douches la veille. J’ai donné une trousse à Claude D et une à Claude B pour être sur de ne pas dépasser le poids maxi de mon sac et je l’ai mis à disposition pour le transporteur à 6h. Nous petit-déjeunons au restaurant ou l’on avait déjeuné la veille. Au moment de partir Claude D s’aperçoit qu’il n’a pas son bâton. Il va le récupérer, le gite n’était qu’a 50m. Le prochain village est à 16kms. Le chemin est tout droit et longe la route, C’est un bon chemin de marche avec quelques aires de repos. A Calzdilla de la Cueza, petit village, il y avait un hostal avec beaucoup de pèlerins qui prenaient une boisson, car c’était le premier et seul arrêt depuis Carrion de los Condes. Nous passons sans nous arrêter. Après le village, cela devient un peu plus vallonné. Nous rattrapons Joan et faisons la route ensemble.
Petite pause à Ledigos, il nous reste 6kms pour arrivé à Terradillos vers 13h30. Nous sommes passés de 830m à 915m d’altitude, il fait frais. Les murs des maisons sont en terre et paille, cela fait très rustique. Aujourd’hui j’ai fait le chemin sans le sac à dos, c’est, heureusement, plus facile car je suis très fatigué et j’ai souvent la tête lourde. A la sortie de Carrion j’avais froid, Claude D m’a prêté sa polaire. Le pied gauche m’a fait souffrir, ensuite ça été le droit. Les claude vont toujours très vite, j’ai beaucoup de mal a les suivre même sans le sac à dos. A Terradillos je retrouve mon sac, nous nous installons et descendons pour le déjeuner. Nous n’avons pas d’autres solutions, l’épicerie fermait à 13H et il n’y a rien d’autre. L’après-midi Nous avons fait nos taches quotidiennes et sommes allés faire le tour du village. Nous avons découvert ses maisons bâties en terre et paille, peu sont encore occupées. Un berger passe avec un petit troupeau de moutons. La région ne parait pas très riche. A partir du milieu de l’après-midi, le vent s’est levé et il fait froid. Dans la soirée j’appelle les bretons pour avoir de leurs nouvelles. Les informations les concernant ne sont pas très bonnes. Après les piqures de punaises, c’est une tendinite pour Marivonne. Ils vont doucement et font des petites étapes. Ce matin à Ledigos nous avons fait une pause devant un café, nous avons admiré les vélos des brésiliens. L’après-midi grande discussion avec Joan, les poitevins et le valencien, puis visite du village. Une église très récente prône à la sortie du village. Ce soir nous dinons avec les poitevins et Joan.