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29 Aout BOADILLA DEL CAMINO – CARRION DE LOS CONDES 24,6 kms
Nuit bonne pour tout le monde. Le réveil du coq a fonctionné. A 6h05 Petit déjeuner correct pour l’Espagne. Départ à 6h35 avec les lampes frontales allumées. Nous cherchons un peu le chemin avec des allemands. Les Claude sont partis très vite, trop vite pour moi. Je me suis tordu le pied dans un nid de poule, j’ai beaucoup souffert. Ma lampe frontale était un peu faible. Ca démarre mal pour moi aujourd’hui. Au bout d’ 1km nous arrivons face à un canal ; nous optons pour la droite. Après 200m de marche nous rencontrons un paysan qui nous dit que nous ne sommes pas dans le bon sens. Heureuse rencontre. Nous rebroussons chemin et suivons le canal jusqu'à Fromista .
Nous découvrons une retenue d’eau avec plusieurs paliers. Très original du point de vue architecture. Claude D prend quelques photos et nous rejoint. Nous avons traversé la ville et pris des réserves d’argent dans le premier distributeur. Plusieurs pèlerins nous dépassent. Nous poursuivons jusqu’au village Poblacion de Campos ou nous faisons une pause. Nous reprenons le chemin qui nous devons prendre la route, mais tout est bien organisé pour la sécurité des pèlerins. Claude D fait connaissance d’une néerlandaise que nous avions aperçue au gite la veille. Ses parents ont une maison à Aiguebelette à coté de Chambéry. Cela nous rapproche. Le chemin est relativement plat, donc assez facile, mais j’ai malgré tout beaucoup de mal a marcher, le sac est pesant et je suis fatigué. A 5km avant Carrion nous faisons une pause d’une 1/2h dans une aire de repos, ça devient difficile pour moi, j’ai mal au dos, a la tête, au ventre, aux pieds, bref je ne suis pas au top. Claude B est un peu fatigué mais ca va. Nous sommes reparti, les Claude sont allés plus doucement alors que j’étais à fond et je souffrais. Arrivée à Carrion sans trop de problème vers 12h30. Grace à l’aide de gens de cette ville nous trouvons le chemin pour notre gite Santa Maria situé en plein centre ville. Les lits sont assez tassés mais corrects. Il n’y a qu’une douche pour les hommes, un peu juste quand même. Nous déjeunons dans un petit restaurant à 100m et nous retrouvons notre ami de Valence qui venait de s’attabler. Retour au gite pour nos incontournables taches quotidiennes et ensuite sieste bien méritée. Après la sieste, je n’étais pas bien. Je souhaitais me rendre dans une pharmacie ou même un centre de soins (tête lourde, nausée). A la pharmacie je fais vérifier ma tension qui est normale, Claude B également. Nous concluons à un coup de fatigue. Demain je fais transporter mon sac. De retour, avec le gardien, nous faisons les formalités de transfert du sac après avoir réservé un gite pour la prochaine étape Comme il y a une cuisine à disposition, nous allons faire les courses pour le diner. La pèlerine Joan(qui sera notre compagne de chemin presque jusqu’au bout) souhaite se joindre à nous. Donc 4 portions pour ce soir courses au supermercado : une confortable ratatouille pour le diner. Dans le gite nous découvrons d’autres français(3) de la région de Poitiers. A 20h coup de fil au transporteur du sac.
D’autres jeunes de plusieurs nationalités avaient cuisinés un gigantesque plat de spaghettis bolognaises que nous avons partagé. Super ambiance comme on les aime, mais couché tard vers 22h. La nuit est fraiche, j’utilise mon duvet.
