13 septembre REDONDELLA / PONTEVEDRA 25 km
Comme il n’y a rien a l’albergue, il faut aller petit-déjeuner à l’extérieur. Nous avions repéré un café à 200m. Il y a beaucoup de pèlerins. Le chemin et la route sont faites de belles banderilles de 50 à 100m de 10 à 15% de pentes, ça coupe les jambes. Après quelques kms il y a une descente assez douce qui longe un estuaire mais c’est à marée basse. Au bout il y a un pont qu’il faut traverser et c’est reparti pour les banderilles. C’est plus difficile avec le chariot mais ça va. Le midi nous déjeunons sur le bord d’un fossé qui est bétonné. Nous finissons les restes de sardines, thon et autres fruits notamment les pêches. Nous sommes au soleil mais assez bien installé. Quelques km après il y a une bifurcation, le chemin normal et un chemin bis. Celui-ci longe un petit ruisseau et surtout est en sous bois. Il doit faire 1 ou 2 km de plus mais sera beaucoup plus agréable. C’est celui que nous choisissons à l’unanimité et nous ne le regrettons tellement le sous bois est superbe. Nous marchons depuis un bon moment, nous apercevons les premières maisons de la ville. Je mets mon GPS sur mon téléphone et un moment il m’indique que nous avons dépassé l’albergue. Ne voyant pas de sortie nous faisons demi-tour pour sortir dans la ville et continuer par la route.
Lorsque nous arrivons devant l’albergue nous voyons arriver les pèlerins que nous avions dépassés. Il fallait continuer 200m pour voir la sortie. Le plus important c’est qu’il y a encore de la place, une petite vingtaine de lits. L’albergue est une ancienne gare, il y a deux salles de 40 lits, une grande salle salon salle à manger et un grand parc. Nous nous installons et faisons nos taches quotidiennes. En regardant mon chariot je m’aperçois que les tubes de soutien se fendent. J’en parle à Claude B. Pour le réparer, il faut le consolider en déplaçant les bagues des pieds de pose. Le chariot sera posé directement sur le sol mais tant pis. A priori ça devrait être bon pour aller au bout.
Dans la soirée nous allons voir pour trouver un restaurant, il y en a 2 à coté car pour aller dans le centre ville il y a presque 2km. Le premier n’ouvre qu’à 20H ? Trop tard pour nous et surtout trop cher. Nous en trouvons un autre à coté, pas très design, nous entrons et demandons à la femme qui est derrière le comptoir si nous pouvions diner et ce qu’elle peut proposer. Elle peut faire le repas dès maintenant, elle nous énumère quelques plats ce qui nous convient tout à fait. En entrée c’est une méga omelette, pas une tortillas, avec de la salade, ensuite des darnes de baccalao (morue) le tout accompagné par des frites et pour finir hélado ou yaourt Comme boisson elle nous avait apporté un litre de blanc et un litre de rouge ainsi que de l’eau. Je goutte les deux vins le blanc est correct mais le rouge est bon pour la salade. Nous faisons un très bon et copieux repas. Nous prenons quelques photos avec notre cheffe cuisinière avant de partir. Nous nous couchons, tant qu’il y a eu de la lumière. Dès les lumières éteintes je me suis endormi mais réveillé vers 0h30 du matin par des piqures, il fallait que je me gratte. Je me lève pour aller aux toilettes, ça s’arrête. De retour dans le lit c’est reparti, je me gratte, j ai l’impression d’avoir plein de gros boutons sur les cuisses enfin partout. A 2h n’y tenant plus je me lève pour aller sur un canapé ou un fauteuil dan la grande salle. Ils sont tous occupés saut un fauteuil. Je le réquisitionne, ça me gratte toujours, la position n’est pas très confortable mais c’est mieux que dans le lit. Je m’assoupis mais à partir de 4h du matin il commence à y avoir du va et vient entre les gens qui vont aux toilettes et ceux qui se réveillent pour partir tôt ; de pkus la lumière est constamment allumée.
Les autres du groupe se lèvent vers 6h. Quelques uns ont été piqués mais ne le ressentent pas trop. Moi j’ai des grosses cloques partout sur les jambes et le dos, c’est surement des puces. Ca va piquer, gratter la journée mais ça ne va pas durer. J’ai de la pommade a base de cortisone ça devrait aller. Chacun se prépare et nous petit-déjeunons. Chacun est d’accord pour abandonner les albergues communales.