9 SEPTEMBRE 2015 MELIDE / BURRES 21 KM
Ce matin je me suis levé tranquille à 7h30 pour le petit déjeuner et à 8h45 nous partons. Lors ce que nous avons mis le nez sur le balcon nous avons été fascinés par le lever du soleil rouge. C’est une image magnifique pendant quelques minutes, le soleil rouge du matin ne présage pas d’une belle journée. Ce petit-déjeuner était sympa traditionnel et assez copieux. Les femmes sont parties un quart d’heure après nous. Dès la sortie de Mélide, ville que nous ne reconnaissons pas beaucoup hormis ses côté gris, vieux et pauvres que nous apercevons. Il y a beaucoup de pèlerins et ce sera ainsi jusqu’à Arzua. À quelques centaines de mètres de la sortie de la ville nous reconnaissons le lieu, les bancs où nous avions déjeuné un midi. Le chemin est fait de petites bosses avec des dénivelés de 10 à 50 m mais comme il y en a beaucoup c’est dur pour les jambes. Nous traversons beaucoup de bois d’eucalyptus. Le trajet est partagé entre la route et les sentiers. Quand au temps, au départ il est bien couvert et nous avons eu un peu de bruine ce qui nous a obligé à sortir notre pèlerine. Nous faisons des rencontres marquantes sur le chemin. Vers 10h30 un pèlerin revient de Santiago pour retourner à Limoges avec un chien et un chariot ressemblant a celui de Claude B utilisé il y a quelques années. En fait il est l’ami de Michel lequel Michel avait contacté Claude B en mai pour avoir les descriptifs du chariot. Il en a fait un sur les conseils que lui avait donné Claude B mais en ne respectant pas ni certains matériaux et ni certaines recommandations. Notamment il a percé les montants pour fixer les vis et ceux-ci ont cassé plusieurs fois dont tout récemment, il faut le faire réparer. Il retourne sur Saint Jean pied de Port et ensuite il prendra le train pour Limoges. Cela va lui prendre un bon moment car il a récupéré un chien et il ne fait que 15 km par jour. Quelques kilomètres plus loin alors que nous nous arrêtons pour enlever nos capes, une femme assises par terre et semble avoir des problèmes. Claude D va la voir et en fait elle souffre de problèmes féminins, nous lui donnons un Voltarène et discutons un peu avec elle. Quelques minutes après elle se sent un peu mieux et est prête à repartir. Elle nous accompagne jusqu’à Arzua qui est à environ 6/7 kilomètres. Nous passons Ribadiso ou nous avions dormi et dîner à l’albergue municipale. À Arzua nous faisons quelques courses fruits et fromage et déjeunons sur une petite place. Il y a des cafés autour et nous allons en prendre un ou un thé, nous en avons besoin car le temps s’est refroidi. À l’entrée d Arzua nous constatons l’évolution du pèlerinage, il y a maintenant cinq ou six auberges. À 13h30 nous repartons mais au bout de quelques mètres nous remettons les capes car la pluie revient il nous reste environ 5 km. Il y a moins de pèlerins sur le chemin beaucoup se sont arrêtés à Arzua comme nous avons réservé nous pouvons marcher plus tard. Le chemin se passe sans encombre. Du chemin au village du gîte il y a bien 800 m. Le village ne comprend que quelques maisons. Après les formalités quotidiennes de taches, nous essayons de réserver à O Pedrouzo et Santiago. Les femmes nous ont rejoints au gite. Pour réserver à Santiago c’est assez compliqué il n’y a presque plus de place. Nous passons plus de deux heures au téléphone sur celui de Claude D et le mien. Nous trouvons une albergue dans la vieille ville qui n’avait plus que six places ce qu’il nous fallait. Nous dînons à la petite cafétéria, c’est simple mais correct. Nous nous couchons à 21h.