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stjacques30 juin MARKINA - GERNIKA   20 Km

Nous avons passé une bonne nuit. Nous prenons le petit-déjeuner au gite, c’est également copieux et bon. Nous partons vers 7H30, le propriétaire nous conseille de prendre la 1ère route à droite ce qui devrait être un raccourci. Au point de vue distance, nous n’avons pas gagné grand-chose mais en difficulté oui. Nous avons du gravir une belle petite montée et ensuite bien sur une descente, chercher notre chemin entre les prés alors que le chemin normal est presque plat ; c’était une belle mise en condition. Pour sortir de la ville le chemin longe une petite rivière entre une zone industrielle. Nous pénétrons dans des près, toujours sur le bord de la rivière, c’est très humide. Il y a de l’eau, de la boue; Claude se démène pour ne pas prendre d’eau dans ses chaussures et je suis de temps en temps obligé de lui soulever son chariot.  

De plus nous avons des barrières à ouvrir et fermer. Ensuite c’est un chemin dans un sous bois qui est boueux et glissant en montée. Après une bonne heure de marche nous arrivons a la petite ville de Bolivar, ville de naissance de Simon Bolivar un colonisateur de l’Amérique du sud. Nous y faisons une petite pause, il y a une bonne dizaine de pèlerins. Comme de coutume nous quittons la ville par une belle montée. Le chemin se poursuit par des montée et descentes moyennement prononcées qui font parti de notre quotidien. Il y avait toujours des flaques d’eau, des ravines, de la boue ; le chariot de Claude à é été mis a rude épreuve aujourd’hui. A l’approche d’un village, lorsque nous sortons d’un petit pont il y a une ravine très raide de quelques mètres seulement mais il faut être prudent car il y a des risques de glissades. C’est la que l’un des bâtons du chariot de Claude se désolidarise, il a perdu un écrou, avec tous ces passages difficiles ce n’est pas surprenant qu’un problème arrive. Normalement il a tout prévu, il doit avoir des écrous de rechange. Il y a du matériel mais il ne manque que cette taille d’écrou. Il y a une maison juste à coté, nous allons demander s’il a du matériel mais non. Beaucoup de pèlerins que nous connaissons passent et nous encouragent. Le village est à 250m, nous avançons lentement en ayant fait une réparation de fortune. En cours de route, je trouve un fil de fer je consolide le chariot. Ce n’est pas le top mais ca pourra peut être aller jusqu’au bout, à tout hasard j’en garde un morceau au cas où. A l’entrée de la ville il y a un sous sol d’ouvert et pas mal de matériel de bricolage, nous demandons au propriétaire s’il n’aurait pas un écrou de 5 correspondant. Malgré la langue nous nous faisons comprendre et il nous trouve un écrou autobloquant, l’idéal. Le chariot remonté nous repartons tout heureux. Sur la place centrale il y a un bar ou l’on peut avoir des bocadillos ou autres. Comme bon nombre de pèlerins nous nous arrêtons pour déjeuner au menu tapas et bière. L’après-midi se passe sans problème pour le chariot. Nous avons toujours le même type de chemin vallonné et boueux mais le soleil est apparu et il fait même chaud. Gernika est en vue, heureusement car nos réserves d’eau sont presque épuisées. Nous faisons le plein à une fontaine à l’entrée de la ville, a quelle distance va-t-on trouver notre gite ou plutôt auberge de jeunesse? Il y a un groupe d’enfants qui joue à proximité, je leur demande ou se situe cet établissement, pour eux c’est à environ 2 km. Nous avançons 200m et nous demandons à des gens devant un bar, pour confirmation. Après avoir discuté entre eux pendant 5 mn, l’un d’entre aux nous dit de le suivre c’est à 250m. C’est en effet pas très loin. Nous nous enregistrons et découvrons la chambre. Elle est très propre mais très exigüe, nous sommes 8 dans 15m². Nous choisissons nos lits et nous nous mettons à les faire, les draps sont fournis, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple mais nous ne sommes pas très exigeants. Nous allons à la découverte de la ville mais il est tôt dans l’après midi il n’y a pas beaucoup de monde. Un train passe en plein milieu c’est assez bizarre pour nous. Nous faisons un tour, prenons un verre et rentrons à l’auberge pour passer quelques coups de téléphone et se reposer. Nous retrouvons quelques connaissances. Vers 19H nous retournons en ville pour diner. Nous allons un peu plus loin que nous étions allés cet après-midi, nous demandons à un homme qui semblait flâner. Il nous emmène dans l’avenue Pablo Picasso et c’est la que nous avons tilte que Picasso et le tableau Genika avait un rapport avec cette ville. En effet c’est dans cette ville qu’il y a eu les premières répressions de la guerre civile espagnole immortalisée par ce célèbre tableau. Ce brave monsieur nous accompagne en nous commentant les restaurants, les boutiques, les places, etc. Nous découvrons la mairie et une jolie place.   Il est un peu collant, comment allons-nous nous en débarrasser ? Heureusement il y a un restaurant qui propose un menu pèlerin ou sont attablés en terrasse le couple hollandais et quelques autres pèlerins, nous nous y installons. Nous commandons, la terrasse est pleine. Quelques minutes après le début de notre diner, le couple de français Jean-Yves et Denise arrivent mais comme il n’y a pas de place à coté ils s’installent plus loin. Avant de repartir nous discutons avec les français qui sont également à la même auberge.

 

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