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26 Juin 2013 Passai – Donibane / Orio
Levé à 7 h, très bonne nuit. Descente des marches, une centaine, pour aller sur la place centrale d’ ou l’on doit prendre le bac (petite barque de 5/6 places) pour traverser le fleuve. Sur l’autre rive nous longeons l’estuaire sur 700/800 m et à la pointe (au phare), se dressent des escaliers qui vont nous élever de 100/200 m. Nous n’avons pas trouvé un café ouvert pour prendre un petit déjeuner, nous prendrons des barres de céréales en cours de route si besoin en attendant de trouver un bar ouvert. Nous commençons les escaliers, c’est tantôt des marches irrégulières, tantôt simplement de la roche. C’est raide. Nous nous élevons d’une centaine de mètres, nous faisons une pause dans une petite plate-forme aménagée d’un banc.
Nous avons une superbe vue sur la mer. Le temps est frais mais beau, seulement quelques nuages. En bas des marches un panneau indiquait San Sébastien 2H15 alors que nous n’étions qu’à 6Km, avec cette dénivellation nous comprenons cette estimation. En haut des falaises nous sortons du bois. Nous apercevons un ancien fort sur un piton en bord de mer. Nous prenons un petit sentier qui longe la mer, il est assez facile à marcher mais est très étroit. Nous passons devant les vestiges d’un pont très ancien qui devait servir au transport de l’eau. Sous un arbre, dans un virage, il y a un coin aménagé d’une table et d’un banc en pierre sans doute pour le repos du pèlerin ou du promeneur car il n’y a pas de vue. Le chemin nous emmène sur une route qui a une montée importante. A 200 m nous arrivons dans un village, devant la première maison il y a un grand panneau indiquant l’endroit du pèlerin. A l’intérieur dans le jardin il y a des tables et des bancs et en retrait une grande maison. Nous remarquons 2 personnes qui étaient au gite hier soir en train de prendre un petit-déjeuner. Nous entrons et nous nous installons avec eux.
Cet endroit est une boulangerie avec restaurant; des petits-déjeuners copieux sont servis aux pèlerins. Le propriétaire est très sympathique; il fait les petits-déjeuners en donativo. Après un bon petit déjeuner et un peu de repos, nous reprenons la route. Il y a encore de la montée, toute la traversée du village ; a la sortie au sommet nous apercevons San Sébastien tout en bas. Nous commençons la descente à travers bois. Bientôt nous arrivons sur un chemin cimenté et là la descente est très raide ; heureusement il n y a que 500/600m à faire. C’est très difficile pour les genoux. San Sébastien est en bord de mer, la ville est très propre ; il y a un mélange d’immeubles anciens et modernes mais tous très bien entretenus. Nous longeons les plages, le sable semble très beau. Il est 11H mais il n y a pas beaucoup de monde sur la plage en ce fin juin. Les abords eux sont larges, avec des statues telles que Don Quichotte ; il y a beaucoup de monde, des pèlerins, des touristes et des autochtones. Nous faisons quelques courses pour le midi dans un petit supermercado SPAR. A la sortie de la ville, avant de partir sur des marches, comme j’ai mal au pied gauche, je m' arrête pour voir le problème ; verdict une belle ampoule sous le gros coussinet. Il faut appliquer le traitement habituel, compeed, straps. Pendant ce temps Claude replace les victuailles du midi sur son chariot. Je repars sur l’escalier alors que Claude prend la route mais après le virage il faut continuer par des escaliers. Comme il y a une grosse flèche, je continue. Je monte lentement. Je ne l’aperçois pas alors en haut des marches je l’attends. Au bout d’un moment j’essaie de le joindre par téléphone mais il n’y a pas de réseau.
Je regarde le GPS de mon téléphone et je vois que dans 1 km le chemin et la route se rejoigne. S’il a continué sur la route nous nous retrouverons au croisement. J’entends des bruits de pas, ce n’est pas lui mais un couple d’espagno ; je leur demande s’il on vu un pèlerin mais ils me disent que non à moins que nous ne nous sommes pas compris. J’avance doucement jusqu'à la jonction. Pas de Claude en vue. Un couple de pèlerins cyclistes arrive de la route, je leurs demande s’il on aperçu un pèlerin avec un traineau (ils comprenaient un peu le français) mais non. Je suis inquiet, il n’y a toujours pas de réseau. Je vais voir sur le parking d’un restaurant et à ce moment ils me crient que Claude arrive. Il avait bien pris le bon chemin mais il a eu des problèmes avec les courses qui sont tombées, d’abord le pain ensuite la nourriture. Il a du les mettre dans son sac a dos. Nous marchons jusqu'à ce que nous trouvions un coin ombragé pour pique-nique. Nous marchons, nous marchons, il est presque 13H30 Nous apercevons 2 personnes sur un talus sous un arbre. Ce sont les savoyards avec lesquels nous avons pris le petit-déjeuner; ils ont presque fini. Nous nous arrêtons à cet endroit et déjeunons. Nous nous arrêtons une petite demi-heure.
Le chemin de l’après-midi fut sans cesse de la petite montée/descente sur de la grosse caillasse ou du bitume avec un soleil de plomb. C’était fatiguant. Nous sortons d’un bois, nous apercevons le village d’Orio ou nous devons dormir. En contrebas il y a une autoroute, il faut descendre pour passer dessous et après il y a une belle montée mais heureusement elle ne fait que 300m. Elle est bien raide, après la journée c’est difficile mais nous arrivons au but. Nous avons fait 28Km, pour une seconde journée c’est bien mais difficile. Il y a de la place au gite et il est correct. Nous pouvons choisir notre place. L’accueil est très sympathique. Le centre du village est à 500m avec du dénivelé nous commandons pour diner au gite. Nous avons 2H pour nous occuper de nos taches et nous reposer. Des jardins nous avons une superbe vue sur la ville, le port et les sommets des alentours. Le repas fut très bien, copieux ; il y a eu une bonne ambiance. Il y avait un petit père de Aix en Provence qui a fait tous les chemins d’Espagne, il avait 82 ans. Il nous a mis une très bonne ambiance en chantant. Nous étions une douzaine de personnes. Le repas était servi dans une petite cabane en bois.