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9 Septembre ALTO DE POIO – SAMOS 22 Kms
Bonne nuit, nous nous préparons toujours dans le noir et nous passons sur le coté en traversant une salle annexe et oh surprise, il y avait plein de pèlerins qui dormaient dans leur duvet à même le sol. Nous prenons un café et prenons la route. Nous décidons de prendre le chemin quand il fera jour, car dans le noir ce n’est pas très prudent avec des frontales qui éclairent faiblement et surtout après un fort orage. Le chemin est humide , il n’y a pas de flaques d’eau mais il a du pleuvoir beaucoup. La descente est assez douce, nous faisons un bout de chemin avec une coréenne jusqu'à une église isolée dans la vallée.
Nous faisons une petite pause sur l’air devant. Il y a de la descente et également de belles petites montées. Le chemin est plutôt bon, nous arrivons assez rapidement à Tricastelle. Nous avons pris notre petit déjeuner et sommes passés en bordure de la ville, nous n’avons pas vu grand-chose. A la sortie nous marchons sur le coté de la route, les Claude vont bon train et j’ai du mal à les suivre. Du sommet de la côte il me faudra presque 2 kms pour les rattraper et encore parce qu’ils se sont arrêter à regarder un panneau d’infos forestières. Ces efforts m’ont amenés une douleur au talon d’Achille droit, maintenant il faut que je gère mes efforts pour que le problème ne s’amplifie pas. Nous sommes en pleine campagne, des bois, des pâturages, des petits villages dégageant une odeur acre du bétail et surtout de l’ensilage. La Galice c’est vraiment la région agricole, et surtout la campagne est bien verte et la végétation abondante. Le chemin est surtout de la descente mais également de belles montées assez raides. Nous arrivons à San Martino, nous pensions arriver au abords de Samos. C’est un tout petit village. Nous sortons les cartes, nous découvrons San Martino, mais à l’opposé d’où nous sommes. Nous pensons nous être trompés. L’on discute.. Nous apercevons un monsieur à sa porte plus loin, nous le questionnons sur Samos, il nous dit que c’est à 2 kms. Ouf, nous avons pensé à une erreur de route et que nous sommes un peu fatigués avec ces montées et descentes. Encore une petites montée raide et nous arrivons sur une grande route qu’il faut traverser, marcher un peu et nous découvrons Samos dans la vallée dont le monastère vu d’en haut récompense nos efforts. Nous prenons quelques photos, c’est très beau. Nous descendons 500 à 600m et trouvons une épicerie. Ne trouvant pas d’endroits prévus pour pique-niquer, nous nous installons sur une table et chaises d’un café fermé. Le soleil est bien présent, s’il y avait un peu d’ombre ce serait super.. A 13 h nous rejoignons le monastère, mais ce n’est que la partie visites qui ouvre à 13h. Il faut poursuivre un peu plus loin derrière pour trouver le gite. En attendant l’ouverture à 14h, nous prenons un café dans le bistrot en face. J’ai du mal à tenir, je m’assoupie un peu. Déjà plusieurs pèlerins attendent. A 14h nous nous enregistrons, L’immense dortoir a été décoré récemment, les peintures sont très belles.
Il y a environ 60 lits. L’ensemble est bien tenu. Après nos tâches ménagères, nous envisageons de visiter le monastère vers 17h. C’est une construction impressionnante et magnifique construit par des Bénédictins. Après la visite nous assistons aux vêpres chantés par les moines. Les cloîtres et fresques sont assez surprenants. Il ne reste que 7 moines à vivre dans cette grande bâtisse. Les bretons me contactent, je les rappelle à la fin de la visite. Ils me parlent de leurs bobos, piqures de punaises, tendinite. Ils sont à 20kms de Burgos, ils n’avancent pas très vite, mais c’est plus prudent compte tenu de leurs problèmes. Claude B et Joan étaient partis. Ne les voyant pas à notre retour au dortoir, nous allons visiter la vielle chapelle qui date du 9ème siècle. Elle est fermée, nous voyons un peu l’intérieur à travers les barreaux. Tout près, un magnifique cyprès datant de la même époque. Nous retournons vers le monastère et retrouvons nos compères au café en train de consulter leurs mails. C’est dans ce café que nous dinerons le soir. Le repas s’est un peu prolongé, car nous avons bien discuté. J’ai juste eu le temps de téléphoner avant la fermeture des portes.