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6 septembre EL ACEBO – CACABELOS 25 Kms

Bonne nuit, mais surprise ce matin, il n’y a pas d’eau. Hier nous nous demandions pourquoi il y avait un grand baquet avec une grande louche dans les sanitaires. En fait c’est pour pallier les réservoirs d’eau dans les wc. En bas le robinet du bac a lessive laisse passer un filet d’eau, nous faisons une toilette de chat. Nous réussissons à faire un café avec les moyens du bord, le chauffe tasse de Joan et une prise dans les toilettes du bas. Nous sortons par une porte dérobée sur le coté et nous nous enfonçons dans la nuit noire. Aujourd’hui journée descente car nous passons de 1150m à 480m. Heureusement que le début du chemin est bon et assez plat parce que la descente à la lampe frontale dans les cailloux c’est un peu dangereux. Ce n’est qu’au lever du soleil que nous prenons le début de la descente. Effectivement, elle est belle de Riego de Ambros à Molinaseca. J’ai mes genouillères, elles me protègent bien. En arrivant à Molinaseca, nous voyons des pèlerins qui arrive par la route. Ils ont fait quelques centaines de mètres de plus, mais avec une pente plus douce. De Molinaseca à Ponteferrada le chemin passe dans les vignes, le raisin est presque mûr, alors nous faisons une dégustation. Notre moyenne reste faible. A Ponteferrada on arrive directement devant le château fort des templiers qui a l’air très bien restauré et entretenu. Après avoir traversé le pont, nous faisons une pause. Nous avons pris de l’argent au DAB, puis un verre dans un bistro et fait les courses pour le déjeuner. Il était presque midi lorsque l’on est reparti. A la sortie nous avons pris une route et fort heureusement une personne nous a dit que ce n’était pas la bonne mais celle du dessus qu’il faut prendre. Nous rattrapons le bon chemin et au passage nous trouvons un figuier avec plein de figues blondes et mûres. Nous nous régalons et faisons une provision pour Joan et Claude B qui étaient partis. Nous marchons sur un trottoir espérant bientôt sortir de la ville ou de sa banlieue, nous ne voyons pas le bout et surtout pas de coin pour déjeuner à l’horizon. Voilà 1h30 que nous marchons et nous ne sommes pas sorti de la ville. Nous trouvons enfin un endroit ombragé, le lieu idéal pour nous aujourd’hui. Nous déjeunons et prenons un peu de repos. Il était temps car avec le soleil de plomb nous étions bien fatigués. Il nous restait 5kms pour arriver à Cacabelos. J’étais en jambes, avec Claude D nous avançons, Claude B va à son rythme, mais pas très loin derrière. Nous arrivons à l’entrée de Cacabelos, mais le village fait presque 2 kilomètres et le gite est à l’autre extrémité. C’est démoralisant de marcher, marcher sans voir ce gite. Ce gite municipal est installé autour de l’église et est organisé en box de 2 personnes. Je suis avec Claude B et Joan avec Claude D. Pour une fois l’espace sanitaire a été bien conçu. Les box des extrémités sont un peu loin pour les besoins nocturnes. Comme il est assez tard nous demandons à faire une lessive pour nous 4 et en fait il nous faut 2 machines. Nous faisons une sieste salutaire. Nous allons faire un tour en ville, c’est sympa mais rien d’extraordinaire. Je cherche une pharmacie pour acheter du produit pour le lit parce que j’ai encore des piqures de puces et les punaises démangent toujours. Nous sommes maintenant à 200kms de Santiago. Nous dinons sur une place, il fait bon. Nous discutons, sans nous presser. Nous rentrons au gite avec la nuit. Sur le chemin juste avant le gîte, il ya un vieux pressoir à vin avec une poutre d’une dizaine de mètres et au moins 80cm de coté, très belle pièce