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stjacques5 Septembre SANTA CATALINA DE SOMOZA – EL ACEBO 23 Kms

Bonne nuit, nous sommes prêts tôt, le bar n’est pas encore ouvert, une jeune fille arrive quelques minutes après notre descente pour l’ouverture. Après le petit déjeuner nous partons sur le chemin qui s’enfonce dans la plaine avant d’attaquer la montagne, adieu les camions. Nous laissons la route avec ses camions et voitures pour entrer dans la campagne. Ce matin il fait froid mais un froid sec, bien couvert en marchant c’est bien. Aujourd’hui nous allons monter jusqu'à 1460m, mais ce sera une montée assez douce. Arrivé au premier village, El Gansa, Claude B à un besoin urgent, il va dans un enclos faire son affaire et avec Claude D nous avançons un peu. Deux allemands que nous croisons presque depuis le début arrivent, nous discutons. Au bout d’un moment l’un d’eux retourne sur le chemin pour retrouver une de leurs copains qui n’arrive pas. Il revient quelques minutes après nous annonçant qu’il est avec Claude B à réparer le chariot. En effet le chariot a encore cassé (c’est le nouveau bâton qui a cassé) et l’allemand lui a donné ses bâtons dont il ne servait pas et dont il voulait se séparer. C’est vraiment la providence du chemin. De plus ce sont de LEKI, le top des bâtons. Tout le chariot est démonté et remonté avec les nouveaux bâtons. Alors que les allemands étaient repartis depuis un moment, nous faisons de même. Nous allons jusqu'à Rabanal del Camino ou nous ferons des courses pour le midi. Le chemin est caillouteux avec des montées, mais ça va. A l’entrée du village des panneaux nous informent des différents commerces et monuments. Nous demandons quand même ou est l’épicerie car le village est tout en longueur, nous pensions l’avoir dépassée. Un dame nous dit qu’elle est plus haut mais qu’elle est fermée à cette heure. Elle nous demande ce que nous recherchons et nous dépanne. Nous repartons et passons devant la tienda qui était ouverte. Joan a mal aux pieds, nous regardons si elle n’a pas d’ampoules, c’est quand même très rouge, nous lui mettons un pansement à titre préventif. Claude B est fatigué, il y a eu de la grimpette. Nous arrivons à 1400 m, il fait des arrêts. Nous continuons à notre rythme, Foncebadon est à 1,5kms, nous nous retrouvons là-bas. A l’entrée du village il y a une albergue ou nous nous installons pour surveiller Claude B. Les 3 derniers kilomètres étaient assez difficiles, ça grimpait bien. Peu de temps après il arrive, nous prenons une boisson et nous nous reposons un moment. A 4kms se trouve Manjarin, nous y allons pour essayer de trouver un endroit pour déjeuner. Claude B a réajusté son sac sur le chariot et s’aperçoit qu’un bâton est défait, il a fallut tout démonter et remonter. René (un breton que nous avons rencontré) et Joan arrivent également. Les Claude se sont mis à la tâche pour que le chariot n’ait plus de problème. Moi je continue et pars pour Manjarin, rendez-vous là-bas. Je traverse le village, ce n’est même pas une route mais un chemin. Le chemin est sympa, avec des petites montées, mais sans difficultés. Après Foncebadon il y a une croix sur un monticule de pierres. Je me fais photographier par les allemands qui étaient déjà la. C’est l’endroit le plus haut du chemin, on est à 1520m, c’est le Monte Irago. Le panorama est gigantesque. Le village est vraiment perdu dans la montagne et en parties en ruines, quelques maisons survivent. Je repère une ruine et aménage un endroit pour déjeuner. Je dispose quelques pierres pour faire des sièges et une petite table pour déposer notre repas que nous partageons. Le reste de la troupe arrive peu de temps après. L’endroit est sympa, a l’abri du vent. Moment très convivial. Après le déjeuner nous allons visiter le gîte de Manjarin, un lieu mythique, hippies, un élevage de puces et punaises. Dire que nous avions eu l’idée un moment d’y coucher. Joan nous a convaincu par les infos d’autres pèlerins que ce n’était pas une bonne idée. Nous prenons cafés et thés en donativo. Pour immortaliser ce site insolite, nous prenons quelques photos. Nous reprenons le chemin au milieu des pâturages et des forêts de montagne. Après 2km nous commençons une descente très caillouteuse. Heureusement j’avais mis mes genouillères. Je fais la descente rapidement dans la steppe espagnole et ça passe assez bien. Ce n’est qu’à 500m du village de El Acebo que nous découvrons toutes les toitures en ardoise, ce n’est pas la coutume dans la région. Les maisons sont en très bon état. Les 200 derniers mètres sont très abruptes. Le village semble très propre. Nous arrivons au gîte vers 15h, il est dans un bar restaurant. Nous rentrons par la cour, nous devons laisser les sacs en bas alors le dortoir est à l’étage. Dans l’après-midi nous allons prendre un verre à l’autre auberge, et nous rencontrons des françaises et un couple de français qui lui loge en chambre chez l’habitant. Le repas du soir fut très bien. La serveuse connaissait bien la France pour avoir travaillé plusieurs années entre St Gratien et Pontoise. Beaucoup de démangeaisons dans la nuit.

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