accueil
3 Septembre LEON – SAN MARTIN DEL CAMINO 25,9 kms
La nuit fut bonne, le réveil difficile puisqu’il a fallu que le coq chante 3 fois pour que je me réveille. La préparation est difficile ce matin, les sacs sont entassés sur les tables et ce n’est pas facile de préparer ses affaires dans ce méli-mélo et surtout dans le noir, les lumières ne sont allumées qu’à 6h. Sortie du gîte à 6h15 après avoir pris une boisson et un gâteau au distributeur. Avec d’autres pèlerins nous passons à coté de la Cathédrale et poursuivons. Au bout d’un moment je leurs dis d’arrêter car subitement je me souviens avoir vu des coquilles devant la cathédrale. Nous sortons les cartes et nous revenons sur nos pas et retrouvons le fléchage, nous le suivons. Nous traversons la ville et passons devant le l’hotel Parador Saint Martin qui est magnifique. Nous longeons la route qui va nous sortir de la ville. Il nous faut plus d’une heure pour arriver dans la campagne. Nous nous arrêtons dans un caf é pour satisfaire nos besoins naturels pressants. Nous en profitons pour prendre notre petit déjeuner. Dès la sortie de la ville le chemin longe la nationale très chargée surtout par des camions très bruyants. Le chemin très vallonné est agréable malgré tout pour marcher, mais peu d’arbres et cela commence à chauffer dès la mi-journée. Les Claude sont devant, toujours avec leur train rapide, a moins que ce soit moi qui marche plus lentement, je n’arrive pas à être a leur niveau de rapidité depuis plusieurs jours. Claude B s’est confectionné une coiffure typique, une petite serviette sous sa casquette pour se protéger du soleil qui a déjà fait des dégâts dans le cou. Et encore des camions et toujours des voitures et des camions, que c’est bruyant et fatiguant. Nous faisons nos courses à Villadanges del Paramo et trouvons un endroit à l’ombre. C’est près d’un camping et sur les bords d’un petit canal d’irrigation typique en Espagne, que nous faisons notre pause. Joan nous rejoins et nous partageons nos victuailles. Pendant ce temps de nombreux pèlerins passent près de nous. Les problèmes de démangeaisons sont toujours présents, mais je m’habitue. Quant au dos et au pied, c’est supportable. Cette année Claude B n’a pas d’ampoules. Est-ce du à ses chaussures basses et légères et/ou le fait qu’il n’est pas allé à la mer cette année? C’est un peu égoïstement dommage pour moi parce qu’il va vite avec Claude D, trop vite pour moi.
Nous arrivons au gîte vers 14h. Nous avion réservé 4 places, mais ce sont les dernières et nous sommes en haut et dispersés, sauf Claude B le veinard qui est en bas. Après les tâches quotidiennes, avant de faire une petite sieste, j’écris les cartes postales que j’avais achetées à León. Quant à la sieste, le lit d’en haut n’avait pas de rebords, j’étais très angoissé. Dans la soirée nous avons demandé aux gérants si l’on pouvait mettre le matelas par terre. Claude B dans sa grande bonté m’a proposé de prendre sa place et je récupère donc le lit du bas. Merci Claude B, surtout si tu te lèves plusieurs fois cette nuit. Le village n’offre pas beaucoup d’intérêt, nous dinerons au gîte. Nous préparons la longue étape de demain 31kms. En fin de soirée nous allons dans le village avec les poitevins et Joan pour prendre un verre. Le repas se passa très bien entre connaissances et francophones de surcroit.