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10 Septembre Conques
Nous nous levons quand tout le monde est parti, 7H45. Nous savourons notre jour de repos. Nous descendons prendre le petit déjeuner, avant la fermeture, et nous en profitons pour discuter avec les chanoines qui nous invitent à une réunion à la grange à 11H. Avant de partir, une femme de chambre nous informe que notre chambre est prête, nous effectuons le déménagement de nos sacs. Pour éviter un circuit assez long, nous passons par un tout petit escalier en colimaçon. Nous avons tout juste la place de passer, il faut porter le sac à bout de bras. La chambre donne sur l'arrière de l'abbaye, il y a trois lits bas, une salle d'eau un WC; c'est propre, très bien.
Nous partons à la découverte du magnifique village qui est petit, pittoresque, ancien , construit dans une cuvette au fond des montagnes. L'imposante abbatiale au centre du village en impose, une cinquantaine de boutiques, restaurants et hôtels bordent les rues en pierres. D’après une commerçante qui vend du miel, la ville ne compte pas plus d'une centaine de résidents mais des centaines de passagers (pèlerins, touristes) par jour en pleine période touristique. Il y a vraiment beaucoup de monde, mais la ville est calme comme si l'on respectait ces lieux de recueillement. Contrairement aux moines, les chanoines de Prémontré ont une vie active en dehors de l'abbaye; ils gèrent les offices de sept ou huit communes alentours. A 11H les enfants ne viennent pas, les chanoines Cyril et Jean-Daniel nous proposent de nous passer un film sur l'abbaye; de son origine avec la ville jusqu'à nos jours. Très intéressant.
Le midi nous déjeunons au restaurant 'Le Charlemagne'; Claude B prend des tripoux très décevants, Claude D et moi optons pour une viande rouge (peut être de l'Aubrac d'après le serveur). Nous sommes tous un peu déçu de notre repas qui était pourtant plus conventionnel que celui des midis précédent. Nous rencontrons des personnes de connaissances les angevins, les bretons, Geneviève, les marseillaises, notre prêtre Olivier et sa nièce, les vichyssoise qui rentrent, Amalia qui est allée consulter chez un médecin pour son mollet. Diagnostic : une tendinite donc repos 2 jours et petites étapes, en fait elle va faire transporter son sac et faire des portions de trajet en voiture.
Cet après-midi alors que Claude B opte pour une sieste, avec Claude D nous allons visiter l'abbatiale de l'intérieur et essayer d'apprécier les vitraux. De jour lis donnent un très bon éclairage, Claude D me dit que le soir ils sont assez jolis malgré leur simplicité. Leur concepteur, Pierre Soulage, était un homme de la région qui travaillait beaucoup sur la lumière; les noirs de Soulage sont très connus. Vers 16H nous remontons à la chambre rejoindre notre coéquipier. Nous repérons le trajet de demain, faisons les réservations pour dans 48H et pensons au retour. Nous profitons d'une borne internet pour voir les trajets de retour Cahors-Paris et Cahors-Chambéry. Si pour le retour sur Paris il n’y a pas de problème, pour rejoindre Chambéry il faudra faire quelques changement Toulouse, Montpellier, Lyon et enfin Chambéry.
Le repas du soir se passe comme la veille, avec nos mêmes voisins, les angevins qui sont restés une journée pour visiter, ils repartent chez eux demain. Après le diner, j'assiste aux complies, ensemble nous réécoutons la description du tympan par Jean-Daniel. Avec Claude D nous montons jusqu'aux orgues écouter un concert et admirer l'éclairage des vitraux la nuit. Trop fatigué, je rentre me coucher alors que Claude D reste pour prendre quelques photos.