8 septembre LUGAR DE CORGO / PONTE DE LIMA 16km
Ce matin levé à 6H30, c’est dimanche, nous avons une petite étape, nous prenons notre temps. Néanmoins nous sommes prêts pour le petit-déjeuner de 7H30. C’est un matin exceptionnel, un ciel bleu, le soleil brille, un vent léger et 16 degrés. Fernanda est la pour le petit-déjeuner, la table est très bien garnie. Nous le terminons mais avant de partir elle nous rappelle que ceux qui n’ont pas payé doivent s’acquitter de leur dû.
L’étape est assez courte 16Km mais il faut arriver assez tôt car a Ponté de Lima il y a une grande fête. Nous marchons d’un bon pas, chemin d’abord pierreux, ensuite du bon chemin de marche et de la route pour finir. A la sortie du village il y a encore beaucoup de pèlerins qui partent des différents gites. Vers 10H nous faisons une petite pause au pied d’une petite chapelle. A coté il y a un pécher, nous nous procurons quelques pêches qui sont a peine mures mais très bonnes. C’est le dimanche il y a beaucoup de vélos, il faut être vigilant sur le chemin car nous ne les entendons pas forcément arriver et quand ils passent à 25 Km/h a coté de nous nous avons peur.
Depuis aujourd’hui la végétation a changé, les vignes, oliviers et pâturages ont remplacé les maïs.De loin nous entendons la musique de la fête. A l’approche de la ville, environ 2 km il commence a y avoir des camping-cars, des toiles de tentes partout sur les chemins, au bord de la rivière, etc. Nous apercevons une partie de la fête un espace de plusieurs hectares couvert de stands et après nous arrivons au pont romain. Nous devons passer sur celui-ci et le gite se trouve 200m après. Nous sommes les premiers, nous déposons nos sacs, il est midi. Devant le gite c’est en plein soleil, certainement vers les 35°. Nous nous partageons en 2 groupes, Claude D et moi restons à garder les sacs pendant que les autres vont se restaurer à 100m. La musique, le brouhaha et la poussière de la fête sont fatigant. A 13H30 nous échangeons entre le gardiennage des sacs et la restauration.
A 15H c’est l’ouverture des portes. A l’enregistrement l’on nous remet un carton avec le numéro du lit, une personne s’est immiscée dans le groupe mais dans la chambre elle prend la place au bout ce qui fait que nous sommes tous les six cote-a-cote. Les matelas et oreillers sont en plastique, nous mettons les oreillers dans les T-Shirts la fête des voisins. Après nos taches quotidiennes, il faudrait que l’on trouve un distributeur de billets et faire quelques courses pour ce soir et demain matin. L’on nous indique un supermercado pas très loin. Nous allons dans la direction indiquée mais rien, nous revenons en ville et traversons la fête. Dans la ville il n’y a que les débits de boissons ouverts sur des stands extérieurs mais ils sont en cours de fermeture. Nous trouvons un DAB et une boulangerie. Nous marchons dans la ville, nous trouvons un bar ouvert. Il est très typique, des photos, des images et des articles de journaux sur le CHE couvrent les murs. Il y a des photos du fils du CHE avec le patron qui est très fan, très communiste. Il a beaucoup de variétés de bières j’en commande une américaine qui au final n’est pas la meilleure. Au retour nous prenons plusieurs produits à un stand pour faire une salade. Nous montons faire notre cuisine. Nous ne nous éternisons pas pour le diner car il y a un groupe de jeunes allemands qui attendent. La nuit est tombée, il y a plusieurs monuments d’éclairés, ils ressemblent a des décorations de Noël. Nous prenons quelques photos. Comme les autres je ne tarde pas à me coucher car la chaleur avec le bruit et même si ce n’était pas une grande étape, je suis fatigué.