5 septembre Vilar de Pinhero -- Sao Pedro De Rates 20Km
Le réveil sonne à 7h mais nous étions tous réveillés, mais un peu dans le flou. La toilette a été sommaire, nous remettons les mêmes vêtements. Il faut préciser que les sacs, donc toutes nos affaires, sont dans la pièce en bas. Il me faut monter mon chariot, Claude B m’aide, nous y passons une demi-heure. Pendant ce temps les autres ont préparé le petit déjeuner et nous arrivons quand ils ont presque fini. Pour nous c’est un petit déjeuner rapide.
Nous partons à 8h 30. A la station de métro, il nous faut acheter des tickets, nous essayons avec une carte de crédit et ça ne fonctionne pas. Il faut acheter les tickets un par un avec de la monnaie. Plusieurs métro passent mais le nôtre était passé pendant que nous achetions les tickets et il y en a un tous les demi-heure. Il nous faut donc attendre 9h 15. Nous devions descendre à Villar de Pinheiro mais nous descendons finalement deux stations plus loin à 9h 45. A la sortie de la gare nous cherchons notre chemin et demandons, heureusement, car nous étions parti dans le mauvais sens. Une personne avec un sac à dos est descendue du métro et est allée dans ce sens nous l’avons donc suivie. Il a fallu marcher plus de 2 kilomètres pour rejoindre le véritable chemin qui est bien fléché.
Celui-ci est presque essentiellement de la route et du chemin pavé, petits pavés, moyens pavés, gros pavés; je pense que le Portugal va être très pavé. Pour le dessous de nos pieds ce n’est pas l’idéal. Nous marchons depuis une bonne heure sur une route quand soudain le chemin bifurque sur une descente abrupte et en bas se trouve une petite chapelle. Ensuite une rivière avec un pont ancien qui date du 12 ème siècle. Cela doit être un pont Romain. Passé le pont nous arrivons dans un village qui est tout en longueur mais en montant. La cote n’est pas anodine puisque nous grimpons de 100 m sur 1,5 km. Claude B monte tranquillement mais y arrive. A midi nous nous arrêtons dans un village pour les courses, il y a une boulangerie (panadéria) et un mercado. Nous repartons à la quête d’un endroit pour pique-niquer. Après plusieurs kilomètres, n’ayant pas trouvé l’endroit idéal, nous nous arrêtons à un carrefour ou il y a un petit muret pour s’assoir. L’endroit est assez bruyant, il y a beaucoup de circulation et les pierres sont dures. Nous repartons après ¾ h, c’est difficile. Il a fallu une demi-heure pour retrouver le rythme. Il reste 8 ou 9 kilomètres avant d’arriver au gite. Je suis devant avec Claude B, nous marchons bien, derrière ça discute. Dans l après-midi comme je n’avais plus d’eau nous nous arrêtons dans un café-bar pour demander de l’eau et nous prenons un verre. Il fait chaud. Les autres nous rattrapent, ils prennent un verre également. Nous sommes repartis toujours sur de la route. Un l’entrée du village nous nous regroupons, l’albergue est à 500 mètres.
A l’arrivée, à15h 30, la roue de mon chariot se déboite. Heureusement nous sommes arrivés, je réparerai plus tard. Nous faisons l’enregistrement et nous nous installons dans la chambre. Une pièce pour environ 20 Pèlerins. Ensuite les tâches quotidiennes douche, lessive, pommade, etc. Enfin après la réparation du chariot qui a pris 1/4h, Il est 17h et nous allons prendre un verre. Nous effectuons quelques courses pour le déjeuner de demain. 19 heures, nous nous dirigeons vers le restaurant départemental pour les pèlerins pour le dîner. Aujourd’hui nous avons fait 20 kilomètres, 13 kilomètres de route et le reste sur des pavés. Nous sommes fatigués et avons mal au dessous des pieds.
Au restaurant, Il n’y avait qu’un Monsieur pour s’occuper de la salle de 50 personnes. Il était très monotâche. Il apportait les assiettes, ensuite les couverts, ensuite les verres, etc pour une table. Quand au service c’est une assiette à la fois et surtout Il ne parle pas aux autres personnes. Donc le repas a été assez long pour le service et le paiement. Le tout était très bien, très bon.