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20 Septembre FISTERA / SANTIAGO   7 Kms   et le bus

Ce matin nous nous levons pas trop tard vers 7h car nous avons à monter au cap de Finisterre. Petit déjeuner à l’albergue et nous partons par la route, il fait jour et le soleil brille déjà ; Il y a 3kms pour atteindre le cap. Nous ne faisons pas de record de vitesse, nous admirons la mer, la cote. La route monte mais c’est assez facile. Arrivé au cap, il ya quelques boutiques de souvenirs pour touristes qui s’ouvrent. Il y a pas mal de pèlerins et touristes qui vont au cap à pied. Nous sommes à 80m au dessus de la mer. Au sommet du Cap le phare domine, il y a aussi un sémaphore, une auberge, un lieu du pèlerin. Derrière le sémaphore, s’avancent les rochers de la pointe du Cap ou l’on découvre un peu partout des petits coins noircis qui ont servi à bruler les vêtements des pèlerins. La tradition demeure. Au pied des pilonnes électriques s’accumulent de nombreux vestiges vestimentaires, mêmes des dessous féminins.. Alors que le feu est fortement déconseillé pour risque d’incendie car le vent souffle fort, nous essayons (Claude D et moi) de brûler quelques vêtements. Le vent attise le feu, les fringues sont vite consommées. Nous veillons quand même à ce que le feu soit bien éteint avant de redescendre. Cela fait tout drôle des se retrouver en touriste à marcher entre la montagne et la mer sous le soleil. Sur la route en descendant, nous voulons visiter une vieille église, mais elle est fermée. Nous faisons quelques courses pour le déjeuner et allons au gîte. Nous y retrouvons Joan qui venait d’arriver. Décidément, nous n’arrivons pas à nous quitter définitivement, c’est cela le chemin. Exceptionnellement l’on nous autorise à piqueniquer dans le gîte. Nous déjeunons rapidement et nettoyons l’espace. Nous allons tous les 4 prendrent un café, ce sera le dernier ; Joan repart en Hollande le 25 de la Corogne qu'elle va rejoindre. Il lui reste donc quelques jours à profiter de l’Espagne. Nous étions à l’arrêt du bus, un bus est arrivé mais ce n’était pas le bon. Un autre arrive et des personnes commencent à monter, mais sa destination est « La Corogne ». Nous attendons un peu, nous apercevons les canadiennes qui vont à Santiago. In extremis nous demandons au chauffeur, et c’est bien le notre.ouf. En fait il ne va pas à Santiago et nous devons changer à Bayon. Nous avons été un peu ballotés, la route était assez sinueuse. Au changement nous n’avons eu que quelques minutes d’attente. A Santiago nous sommes descendus à la station et avons marché 20 mn jusqu'à l’hôtel Seminor mayor. Notre chambre est petite, mais correcte, les matelas sont très épais. Comme il n’est que 17h, nous descendons faire un tour en ville, repérer les magasins pour faire les cadeaux souvenirs à nos proches. Je fais mettre une bouteille de mousseux du Cordoniou au frais dans une épicerie. Après notre ballade de 2 heures, nous récupérons la bouteille pour la déguster dans la chambre. C’est la fin du chemin, nous marquons le coup pour la réussite de cette « promenade » de 1800kms à trois dans une bonne entente constante et fraternelle, malgré les difficultés de certaines étapes, les blessures, malaises, baisse de forme et de moral. C’est une expérience qui sera sans doute marquée pour toujours dans notre mémoire, un regard sur soi, des échanges et rencontres inoubliables. Pour finir cette soirée, nous allons diner chez Manolo, ou nous sommes assurés de ne pas être déçus.