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4 Septembre 2011 : Castelnau sur l’Auvergnon – Montréal du Gers 25 Km Dénivelé +400 -300
Nuit difficile, j’ai eu des coliques. Nous partons à 7H50, Comdon est à 11km ; c’est l’endroit ou nous allons faire les courses. Pas de difficulté pour aller jusque là-bas, nous doublons quelques pèlerins dont Séverine et Paulette qui étaient parties avant nous. Nous trouvons un petit supermarché à l’entrée de Comdon, nous faisons les courses. Entre les rayons, nous croisons le couple de canadien. Nous allons dans le centre ville, Claude B à besoin de fil et des aiguilles pour réparer son harnais. Nous nous retrouvons sur la place de la cathédrale ou trône, grandeur nature, les statues des 3 mousquetaires et de d’Artagnan. Nous admirons le portail et nous ne jetons qu’un coup d’œil à l’intérieur de la cathédrale car il y a un office. Dans le café en face, Sandrine et Paulette prenne un café.
Nous marchons jusqu'à Routgès pour déjeuner, nous traversons des pâturages, des champs et des vignes ; majoritairement par la route bitumée. A Routgès il y a un point d’eau, ce qui sera le bienvenu pour remplir nos gourdes. Nous nous installons sur une pelouse ombragée, devant une chapelle entourée du cimetière. Quatre pèlerins déjeunaient à cet endroit, ils se préparent pour repartir. L’endroit est retiré à une centaine de mètres du chemin. Avant d’y arriver je discutais avec Claude D qui était juste à coté de moi sur ma gauche et dans le virage nos bâtons se sont croisés. Nous avons continué à marcher tout en continuant notre conversation. A la fin du repas, il a ressenti une petite douleur sur le coup de pied mais sans plus, il a ajouté « ce soir il faudra que je me mette de la pommade ». Nous sommes repartis après avoir pris soin de remplir nos gourdes car le soleil cogne. Nous passons dans un petit hameau, il y a un gite dans une ferme avec d’anciens tracteurs, matériels agricoles repeints ainsi qu’une partie du mur recouvert de coquille st jacques.
Arès une heure de marche, nous ne sommes plus qu’a 2km de Montréal du Gers, nous faisons une pause ; elle sera de courte durée car un vent violent se lève et tourbillonne, le ciel se couvre de nuages. L’entrée du village est typique, un village de vacance-hôtel est construit en bois, un petit clin d’œil à Montréal au Canada. Quelques mètres plus loin nous repérons justement le couple de canadien qui s’était fait prendre en photo a coté du panneau indicateur de la ville. Nous sommes un peu surpris de les voir ici, ils devaient s’arrêter à la ferme de Tollé, nous sommes passé devant vers midi, mais comme il état très tôt ils ont cherché un autre gite et continué. Ils vont à la sortie de la ville mais pas sur la même route que nous. Nous traversons la ville ensemble, elle est très étendue. Avant d’arriver sur la place à la sortie, nous n’avons pas vu âme qui vive ; certes c’est un dimanche mais même les canadiens sont surpris. Sur la place il y a un café avec 3 ou 4 clients. Nous nous séparons, eux à Coulomé et nous à Séviac. Nous sommes reçus par la patronne du gite, Marie-Pierre ; elle nous offre des boissons fraiches et nous conduit à notre espace de nuit. Pour nous ce sera un bungalow avec douche, sanitaires ; assez confortable, nous aurons chacun notre petite chambre. Après avoir fait nos taches du soir, nous retrouvons les autres pèlerins, les 4 personnes que nous avions vues ce midi à Routgès et les 3 personnes qui étaient avec nous hier soir au gite de Castelnau Sandrine, Paulette et le strasbourgeois. Avec Claude D nous regardons pour réserver les 3 ou 4 prochains jours, les gites sont moins fréquents. Nous avions arrêté les étapes mais nous sommes appelés pour le diner. Nous avons droit à un excellent repas gersois Pousse-rapière, crudités-pâtés maisons, cassoulet au canard, fromage, gâteau à l’ananas et pour finir le pruneau à l’armagnac. La soirée est passée très vite, l’ambiance était très bonne, nous avons refait le monde. De retour au bungalow, nous constatons qu’il est bien tard pour appeler les gites, nous le ferons demain matin lors d’une pause sur le chemin.