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Paris – Cahors – Trigodina 29 Aout 2011 13 Km Dénivelé +450 -200
Claude D était arrivé la veille. A 5H30 les réveils sonnent, c’est le moment de se lever, c’est reparti pour une nouvelle aventure. Départ de Paris à 6H15. Nous arrivons à Austerlitz à 7H10, nous prenons un petit déjeuner dans un snack de la gare, achetons quelques journaux pour passer le temps dans le train. A 7H40 nous partons.
A 12H58 nous descendons du train a Cahors, Il fait beau le soleil est au rendez vous. Nous nous dirigeons vers le petit restaurant, situé presque au pied du pont Valentré, ou nous avions terminé notre périple l’an dernier. Nous savourons ce déjeuner tout en pensant au chemin mais plus avec une attitude de vacancier. A 14H30 nous nous harnachons de nos sacs à dos et partons tranquillement. Nous traversons le pont en touriste mais au bout c’est une falaise qu’il faut escalader. Heureusement il y a des marches taillées dans le rocher ou maçonnées mais elles sont très irrégulières, certaines ont 50cm de hauteur. Il faut fournir de gros efforts pour ce démarrage, un dénivelé de 80m par des marches ou des rochers, se réhabituer au sac à dos de 12kgs, supporter la chaleur, etc. Cette sortie de Cahors est très difficile, heureusement elle est très courte, mois de 500m. Le chemin se compose de 3 monticules pour atteindre la ferme de Trigodina ; l’on marchera pour une moitié sur du bitume et l’autre moitié sur du chemin de terre ou de pierre mais toujours au travers des bois et prairies. A 7km de Cahors nous passons devant le gite des Mathieux, c’est un grand gite avec piscine bien connu des pèlerins. A coté, il y a une très belle croix avec un chemin qui descend avec une forte pente que nous devons prendre.
Notre marche se passe sans encombre, sauf à la sortie du bois après la troisième colline. Nous arrivons dans un village important mais comme il n’y a pas d’indication, nous pensions être arrivés à Trigodina. Nous cherchons la ferme, demandons à une personne en voiture qui ne connaissait pas mais qui à téléphoné à la mairie, elle nous informe que la ferme est encore à 2kms. Nous nous ravitaillons en eau auprès d’habitants qui bavardaient sur le trottoir. Nous constatons que les gens sont très serviables et très sympathiques. Cette étape s’est bien passée, lentement sous la chaleur, avec un sac à dos, faire les efforts pour les montées, les descentes mais il faut se réhabituer. Claude D pense à une expo photos sur la rouille. Nous trouvons de vieux matériels agricoles, certains étaient antérieur à ma connaissance du milieu rural, des moissonneuses, des moissonneuses-lieuses, des andaineuses, etc. (datant des années 1950); il en à profité pour prendre quelques clichés. C’est vers 18H30 que nous arrivons au gite ; nous sommes bien accueillis. La chambre est confortable, les sanitaires correctes. Nous retrouvons nos reflexes, douche, lessive, soins. Nous n’avons pas eu de bobos, pas d’ampoules.
Ce soir le repas nous est fourni mais c’est nous qui faisons la cuisine. Nous sommes entrés dans le Quercy blanc, tous les chemins sont fait en pierres blanches poussiéreuses, les maisons sont également en pierres blanches. Nous dinons dehors dans la tiédeur de la tombée de la nuit. Nous nous couchons vers 21H30.
